Benoît Lambert
Metteur en scène, Benoît Lambert est directeur de la Comédie de Saint-Étienne depuis 2021 et ancien directeur du Théâtre Dijon Bourgogne – CDN. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, il a étudié l’économie et la sociologie avant de suivre l’enseignement théâtral de Pierre Debauche à Paris au début des années 1990. En 1993, il crée, avec le comédien Emmanuel Vérité, le Théâtre de la Tentative, et signe depuis lors toutes les mises en scène de la compagnie. Il a été successivement associé au Théâtre – Scène nationale de Mâcon (1998-2002), au Forum de Blanc-Mesnil (2003-2005) et au Granit – Scène nationale de Belfort (2005-2010). Formateur et pédagogue, il intervient dans plusieurs Écoles Supérieures d’Art Dramatique (École du TNS, École de la Comédie de Saint-Étienne).
Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’histoire et la sociologie du champ théâtral, ainsi que de quatre pièces de théâtre : Le Bonheur d’être rouge écrit en collaboration avec Frédérique Matonti (2000), Que faire ? (le Retour) écrit en collaboration avec Jean-Charles Massera (2011), Bienvenue dans l’Espèce Humaine (2012) et Qu’est-ce que le théâtre ? (2013) écrit en collaboration avec Hervé Blutsch. Ses mises en scène alternent entre le répertoire classique et les écritures contemporaines, et sont marquées par un souci politique, dont le pragmatisme œuvre par le rire. Depuis 1999, il réalise un feuilleton théâtral, Pour ou contre un monde meilleur, et développe un répertoire de « Théâtre à jouer partout ». Ces dernières années, il a créé trois pièces de François Bégaudeau : La Grande Histoire – 2014, La Devise - 2015 et La Bonne Nouvelle - 2016. En octobre 2017, il met en scène Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux avec quatre jeunes acteurs engagés en contrat de professionnalisation. En janvier 2019, il crée avec les élèves du Cycle d’Orientation Professionnelle théâtre des CRR de Dijon et Chalon-sur-Saône, Le Rêve de Lopakhine, un atelier-spectacle d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov. Avec la création en 2019, en collaboration avec Antoine Franchet et Jean-Charles Massera, de How deep is your usage de l’Art ? (Nature morte), il entame un nouveau cycle de travail et d’expérimentation. À l’Opéra de Dijon, on a pu voir ses mises en scène de Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann – 2015 et Gianni Schicchi de Giacomo Puccini - 2017.
Découvrez le travail de Benoît Lambert à La Comédie de Saint-Étienne – CDN