CHEPTEL

Dans Cheptel, Michel Schweizer file la métaphore agricole pour mieux convoquer le regard des adolescents sur le monde tel qu’il va et nous interroge avec panache et intelligence sur ce qu’il reste de la nature humaine une fois le vernis sociétal écaillé.

Après Primitifs et Keep Calm accueillis sur le plateau du théâtre la saison passée, l’artiste revient poser son regard complice et bienveillant sur une autre parcelle du « parc humain » : la jeunesse. Ils sont huit filles et garçons entre 11 et 14 ans, comme autant d’identités, de désirs, de points de vue différents postés à la frontière de l’adolescence. Avec Cheptel, c’est un usage assumé de la parole qui est donné, tel un précieux fil rouge, à cette poignée d’adultes en devenir. Réunis en un même groupe, ils évoluent caméra à l’épaule et micro à la main sur un plateau presque nu où seuls quelques blocs de bois s’apparentent à de possibles cachettes et espaces à habiter. Cheptel transforme le théâtre en un lieu d’expérimentation commune, de réflexion libérée. Par la force de la parole, c’est un espace affranchi des contours définis par les adultes qui prend forme et aborde ce qui préoccupe la jeunesse : les relations avec les parents, la famille, les amis, la peur de la rumeur, la question de la réputation parfois salie par les réseaux sociaux, l’environnement… Comment être au monde ? Avec Cheptel, la parole est aux adolescents. À nous, adultes, pour une fois, de l’écouter.

Avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique.

La presse en parle :
Une vie d’artiste présenté par Aurélie Charon sur France Culture.
Accompagné de Michel Schweizer, Anouk et Zakary (deux des enfants de la pièce) présentent le spectacle et racontent leurs expériences sur scène.
Réécouter l’émission :

Découvrir le teaser du spectacle : 

[arve url= »https://vimeo.com/278300133″ /]